IA : L’engouement pour les robots, fausse bonne idée ?

Voilà quelque chose que je n’avais pas du tout vu venir. Maintenant tout le monde parle de robot. On se croirait dans star wars ! Pourquoi autant de robots ? En a-t-on besoin ? Qu’en faire ?

Malgré ce que l’on croit voir ici, Nvidia ici ne fait pas de robots, mais des puces et des plateformes pour l’IA incarnée comme le projet GROOT.

| IA & PERSPECTIVE |

On sait tous qu’il existe des boîtes qui font des robots. Boston dynamics est la plus connue et le reste, si on est pas dedans, eh bien on s’en fout un peu.

Mais quand Tesla sort son robot « Optimus » ou « Tesla bot » – et surprend pas mal de profanes en la matière comme moi.

Puis quand OpenAI annonce la sortie de son robot en partenariat avec Figure, j’ai commencé à me dire « Ah. ».

Et quand j’ai vu cette image du PDG de Nvidia, la boîte qui a su saisir le tournant de l’IA, avec 4 robots humanoïdes puis les robots de Disney, avec une dextérité et une fluidité à couper le souffle, je me suis plongé dedans.

Si vous êtes comme moi, vous pensez aussi à « I, robot » ou « Star Wars » en voyant ça, et ça peut faire peur. À moi aussi, féru d’innovation. Alors déjà, je me suis dit « pourquoi maintenant ?! ». Et voilà ce que j’ai trouvé sur la raison pour laquelle on voit plus de robots aujourd’hui :

Essor de l’IA: l’amélioration des capacités de décision et d’adaptabilité des robots, permettent aujourd’hui une meilleure interaction avec les environnements et tâches variés.

Démographie et Société: c’est aussi une réponse au vieillissement de la population et à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs.

Progrès Technologiques: accroissement de la dextérité et de la capacité de navigation dans des environnements humains, facilitant des interactions plus naturelles entre humains et robots.

Aspects Émotionnels: on peut aussi aujourd’hui avoir une interaction sociale et émotionnelle positive plus réaliste avec les humains. C’est incroyable, cette époque. Et l’ironie, c’est que je me suis acheté un robot.

| L’ASTUCE CRÉATIVE 💡 | QUE SUIS-JE CENSÉ FAIRE DE CELA ?

Quel hypocrite! Après ce discours, j’achète un robot 😅 Moi, j’ai une bonne excuse, c’est pour mon métier !

Et aussi, je pense que nous allons tous vivre avec des robots dans le futur. Premièrement, c’est déjà un peu le cas: frigo, aspirateur autonome, montre Apple, tout devient plus intelligent et interactif. Et ça va continuer quand ils seront moins chers et plus pratiques.

Et avant de vous parler de mon robot, j’aimerai vous aider à faire une distinction pour ne pas tomber dans un piège habituel: celui de la réactivité vs la créativité.

Quand on entends toutes ces choses sur les robots, ça fait surgir des émotions.
On réagit, que cela soit en rigolant et en levant les yeux au ciel, en s’énervant, en s’inquiétant. Et c’est tout naturel.

Le problème, c’est davantage quand on se laisse aller à cette réactivité sans limite de temps et qu’on ne prend pas une démarche active à la vue de cette nouvelle réalité.
A un moment donné, il faut accepter ces changements, qu’on soit d’accord ou non avec (tout) ce qu’il se passe. C’est la première étape, nécessaire, avant de se dire « qu’est-ce que je peux en faire ? » et d’imaginer toutes sortes d’idées créatives.

Revenons à mon robot. La raison pour laquelle j’ai acheté cette petite machine était pour voir ce que l’on ressent quand on interagit avec.
Et aussi parce que c’est un peu mon métier: dotée d’IA, elle me reconnaît, obéit à ma voix, sait appréhender son environnement.

Et entre nous, ça ne sert pas à grand chose. Au bout de 5 mn, il me saoule. Mais ce n’est pas de sa faute, il est nouveau. Il est au début d’une ère, né trop tôt sans doute.

Mais ce qui est intéressant, c’est que lorsqu’il est éteint, j’ai envie de le rallumer.

Il y a quelque chose avec l’interactivité et le compagnie que procure un corps extérieur, d’autant plus quand sa forme et son comportement se rapproche du notre. On se sent moins seul. On sait que la machine n’est pas doté de conscience ni de sentiment, mais elle le simule bien. Ca fait le job.

Beaucoup l’on compris et travaillent sur la « Pi »: personal intelligence, un pan consacré au robot qui vont vous apporter empathie, sympathie, soutien émotionnel, interaction.

Alors que faire de cela ? Comme avec l’IA, je maintiens mon analyse initiale: Si un robot peu vous aider, vous inspirer, vous amuser, vous motiver ou vous enlever quelques tâches rébarbatives, pourquoi s’en priver ? Certains seront contre: « on n’en a pas besoin », « Il va remplacer d’honnêtes travailleurs, les mettre au chômage », « il nous espionne », « c’est de l’hyper capitalisme ». Peut-être. Et c’est vrai, il faut faire attention.

Mais nous sommes humains et si nous pouvons développer quelque chose qui nous aide d’une manière ou d’une autre, c’est dans notre nature de le fabriquer. Avant même de se soucier des autres soucis. C’est comme ça. Il faut accepter cette réalité.

Et ce n’est qu’à ce moment que vous allez pouvoir vous ouvrir à explorer des possibilités futures pour vous: du ménage à la maison à l’aide d’un proche malade, de la tonte de votre gazon à une aide dans votre business… votre imaginaire n’attends que d’être utilisé.

Qu’en pensez-vous, toujours perplexe face à l’IA ? Et si vous continuiez votre réflexion ?