L’IA : un changement forcé ?
On parle beaucoup de conduite du changement et ce terme est devenu presque une habitude.
Mais il ne faut pas oublier que changer, c’est difficile… et c’est souvent forcé, ce qui amène inconfort, et parfois même précarité.
Et puis, on n’a rien demandé ! Personnellement, l’IA me fascine et je m’en sers à bon escient, mais pour beaucoup l’IA n’est pas la bienvenue !
C’est un évolution que l’on n’a pas choisi, des bouleversements qui vont changer nos habitudes, notre vision des choses, notre travail.
Les émotions liées au changement
L’IA, avec ses promesses d’efficacité et de nouvelles possibilités sera sûrement un catalyseur d’évolution pour l’humanité, mais ça ne sera pas sans casser des oeufs, surtout si nous n’avons pas le bon état d’esprit.
Ces changements amènent de l’inconnu, une perte de repère, et ça fait peur.
Et face à l’inconnu (à l’image des 3 vérités de Schopenhauer) beaucoup passent de la moquerie (« l’IA, ça n’ira nulle part, c’est du n’importe quoi »), à la colère. Surtout quand ça touche à leur vie.
Et c’est compréhensible.
Nous sommes humains, nous avons le droit de ressentir et s’énerver. C’est même recommandé, en général. Mais il y a une différence entre réagir et succomber à nos émotions, ce qui pourrait nous empêcher de nous adapter et de faire la transition nécessaire pour rester pertinents dans cette période de transition.
La flexibilité et la créativité: vos alliés
Comme le souligne Yuval Noah Harrari, le futur exigera de nous une capacité à nous réadapter avec flexibilité et résilience émotionnelle… mais ce n’est possible que si nous prenons du recul et acceptons la situation dans un premier temps.
Et puis, comment être plus flexible et s’adapter, concrètement ? Il va falloir, avec cette prise de recul trouver de nouvelles idées, solutions et perpectives; et c’est notre créativité qui nous permettra de faire ça.
Notre créativité n’est pas seulement cette capacité de générer des idées artistiques ou révolutionnaires; elle est aussi notre aptitude à envisager de nouvelles manières de faire, à découvrir des options inexplorées et à trouver des solutions différentes face aux défis de notre quotidien.
Et l’IA, malgré sa puissance, ne saurait remplacer cette créativité humaine. Pas tout de suite en tout cas. Elle peut (et je le recommande) nous assister dans la mise en œuvre de nos solutions, mais l’étincelle de l’imagination, la capacité de rêver et d’explorer l’improbable est encore quelque chose que l’on peut se vanter d’avoir en exclusivité. Et aujourd’hui ou dans un avenir proche, vous allez en avoir besoin.
Ave l’IA, s’adapter est la clé
Ainsi, dans un monde où l’avenir semble imprévisible, avec des experts qui offrent des perspectives divergentes sur l’impact de l’IA et de la technologie quantique, une chose demeure certaine : l’impératif d’adaptation.
Cette nécessité n’est pas accueillie de la même manière par tous ; pour certains, elle représente une opportunité enthousiasmante, tandis que pour d’autres, elle est source d’appréhension.
Mais en cultivant notre créativité et en envisageant de nouvelles façons de vivre et de travailler, nous pouvons non seulement survivre à cette ère de changement mais également créer un nouvel équilibre qui peut être plus intéressant.
Alors prenez ce pas de recul, respirez un bon coup et imaginez la suite, le champ des possibles est ouvert !